Last week, I participated in a hearing with human rights defenders from Congo. I wanted to learn more about the work of defenders in the country and to open up a line of communication between them and myself.
Ten defenders were able to participate on the day, speaking from both Brazzaville and Pointe-Noire. Listening to them, I was reminded of the strength and dedication of human rights defenders in the country, some of whom have been involved in promoting human rights for a very long time.
A number of the defenders told me about harassment they and their colleagues had previously faced in connection with their human rights work, including arbitrary detention and raids on the offices of their organisations, both of which are common practices used in many countries to intimidate human rights defenders and pressure them to abandon their activities. The obstruction of the activities of lawyers acting as human rights defenders was also highlighted as an area of concern by the defenders, along with the vulnerability of human rights defenders working to promote transparency and combat corruption linked to the exploitation of natural resources in the country. They also mentioned the difficulties some of them have in leaving the country to participate in physical events in Africa and internationally.
As a result of internet problems, only one women human rights defender was able to participate, Nelly Foutou Kado, who underlined that promoting women’s rights in the country was not an easy task, in particular when trying to support women seeking justice for human rights violations.
The difficulties faced by defenders of the rights of sexual and gender minorities were spoken to by Jean-Claude Elongo, from the Association Coeur Arc-en-Ciel, who told me of his organisation’s efforts to use art, and in particular film, to promote rights.
Several of the human rights defenders stressed the need for national level legislation that might put those seeking to promote and protect human rights in the country on a more secure footing. Laws specifically recognizing the importance of human rights defenders, especially where they create gender-sensitive, operational HRD protection mechanisms, are one important way in which States can contribute to the effective implementation of the UN Declaration on human rights defenders. This is one of several issues raised in the hearing that I intend to follow up on.
The hearings can be seen in full below:
Hearing one, with six human rights defenders
Hearing two, with four human rights defenders
Rencontre sur la situation des défenseur.e.s des droits humains au Congo
Il y a une semaine, j’ai participé à une audience avec des défenseur.e.s des droits humains du Congo. Je voulais en savoir plus sur leur travail et établir un canal de communication entre eux et moi.
Dix défenseur.e.s ont pu participer à la réunion. En les écoutant, je me suis rappelé la force et le dévouement des défenseur.e.s des droits humains dans le pays, dont certain.e.s sont impliqué.e.s dans la promotion des droits humains depuis très longtemps.
Plusieurs défenseur.e.s m’ont parlé du harcèlement auquel eux et leurs collègues ont été confrontés dans le cadre de leur travail en faveur des droits humains, notamment des détentions arbitraires et des descentes dans les bureaux de leurs organisations, deux pratiques utilisées dans de nombreux pays pour intimider les défenseurs des droits humains et les pousser à abandonner leurs activités. L’obstruction des activités des avocat.e.s agissant en tant que défenseur.e.s des droits humains a également été soulignée comme un sujet de préoccupation par les défenseur.e.s, ainsi que la vulnérabilité des défenseur.e.s des droits humains travaillant à promouvoir la transparence et à combattre la corruption liée à l’exploitation des ressources naturelles dans le pays. Ils ont également évoqué les difficultés qu’ont certains d’entre eux à sortir du pays pour pouvoir participer à des événements physiques en Afrique et à l’international.
En raison de problèmes d’Internet, seule une femme défenseuse des droits humains a pu participer, Nelly Foutou Kado, qui a souligné que la promotion des droits des femmes dans le pays n’était pas une tâche facile, en particulier lorsqu’il s’agit de soutenir les femmes qui cherchent à obtenir justice pour des violations des droits humains.
Les difficultés rencontrées par les défenseur.e.s des droits des minorités sexuelles et de genre ont été évoquées par Jean-Claude Elongo, de l’Association Cœur Arc-en-Ciel, qui m’a parlé des efforts de son organisation pour utiliser l’art, et en particulier le cinéma, pour promouvoir les droits humains.
Les défenseur.e.s ont souligné la nécessité d’une législation au niveau national qui pourrait mettre ceux qui cherchent à promouvoir et à protéger les droits humains dans le pays sur une base plus sûre. Les lois reconnaissant spécifiquement l’importance des défenseur.e.s des droits humains, notamment lorsqu’elles créent des mécanismes de protection des défenseur.e.s opérationnels et sensibles au genre, sont un moyen important par lequel les Etats peuvent contribuer à la mise en œuvre effective de la Déclaration des Nations Unies sur les défenseurs des droits de l’homme. C’est une des nombreuses questions soulevées lors de nos échanges que j’ai l’intention de suivre.
Les rencontres peuvent être suivies dans leur intégralité ci-dessous.
Réunion 1, avec six défenseur.e.s des droits humains
Réunion 2, avec quatre défenseurs des droits humains