The Declaration on Human Rights Defenders

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La Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme a été adoptée par consensus par tous les États membres de l’Assemblée générale des Nations Unies en 1998, après 13 ans de négociations.

Le besoin d’une Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme remonte à la mise en avant par la Commission des droits de l’homme (qui a depuis été remplacée par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies) des menaces, représailles et attaques contre les individus travaillant à la défense des droits humains, dans les années 1980.

La Déclaration définit les droits et les responsabilités des États, des défenseur.e.s des droits humains et de tou.te.s les acteur.rice.s de la société susceptibles de garantir un environnement sûr et propice à la promotion et la protection des droits humains et des libertés fondamentales.

Cliquez ici pour consulter un schéma simple expliquant la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme : https://www.ohchr.org/Documents/Issues/Defenders/Declaration/summaries/french.pdf

Elle est également consultable dans la langue de votre choix ici :
https://www.ohchr.org/en/special-procedures/sr-human-rights-defenders/declaration-human-rights-defenders-different-languages

La déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme :

Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales universellement reconnus:

Article premier

Chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de promouvoir la protection et la réalisation des droits de l’homme et des libertés fondamentales aux niveaux national et international.

Article 2

1. Chaque État a, au premier chef, la responsabilité et le devoir de protéger, promouvoir et rendre effectifs tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales, notamment en adoptant lesmesures nécessaires pour instaurer les conditions sociales, économiques, politiques et autres ainsi que les garanties juridiques voulues pour que toutes les personnes relevant de sa juridiction puissent, individuellement ou en association avec d’autres, jouir en pratique de tous ces droits et de toutes ces libertés.

2. Chaque État adopte les mesures législatives, administratives et autres nécessaires pour assurer la garantie effective des droits et libertés visés par la présente Déclaration.

Article 3

Les dispositions du droit interne qui sont conformes à la Charte des Nations Unies et aux autresobligations internationales de l’État dans le domaine des droits de l’homme et des libertés fondamentales servent de cadre juridique pour la mise en œuvre et l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales ainsi que pour toutes les activités visées dans la présente Déclaration qui ont pour objet la promotion, la protection et la réalisation effective de ces droits et libertés.

Article 4

Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme portant atteinte aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies ou allant à leur encontre, ni comme apportant desrestrictions aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’homme, des Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme et des autres instruments et engagements internationaux applicables dansce domaine, ou y dérogeant.

Article 5

Afin de promouvoir et protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales, chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, aux niveaux national et international:

a) De se réunir et de se rassembler pacifiquement;

b) De former des organisations, associations ou groupes non gouvernementaux, de s’y affilier et d’y participer;

c) De communiquer avec des organisations non gouvernementales ou intergouvernementales.

Article 6

Chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres:

a) De détenir, rechercher, obtenir, recevoir et conserver des informations sur tous les droits del’homme et toutes les libertés fondamentales en ayant notamment accès à l’information quant à la manière dont il est donné effet à ces droits et libertés dans le système législatif, judiciaire ou administratif national;

b) Conformément aux instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme et autresinstruments internationaux applicables, de publier, communiquer à autrui ou diffuser librement des idées, informations et connaissances sur tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales;

c) D’étudier, discuter, apprécier et évaluer le respect, tant en droit qu’en pratique, de tous les droitsde l’homme et de toutes les libertés fondamentales et, par ces moyens et autres moyens appropriés, d’appeler l’attention du public sur la question.

Article 7

Chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, d’élaborer de nouveaux principe set idées dans le domaine des droits de l’homme, d’en discuter et d’en promouvoir la reconnaissance.

Article 8

1. Chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de participer effectivement, surune base non discriminatoire, au gouvernement de son pays et à la direction des affaires publiques.

2. Ce droit comporte notamment le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de soumettre aux organes et institutions de l’État, ainsi qu’aux organismes s’occupant des affaires publiques, descritiques et propositions touchant l’amélioration de leur fonctionnement, et de signaler tout aspect de leur travail qui risque d’entraver ou empêcher la promotion, la protection et la réalisation des droits del’homme et des libertés fondamentales.

Article 9

1. Dans l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales, y compris le droit de promouvoiret protéger les droits de l’homme visés dans la présente Déclaration, chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de disposer d’un recours effectif et de bénéficier d’une protection en cas de violation de ces droits.

2. À cette fin, toute personne dont les droits ou libertés auraient été violés a le droit, en personne oupar l’entremise d’un représentant autorisé par la loi, de porter plainte et de faire examiner rapidement saplainte en audience publique par une autorité judiciaire ou toute autre autorité instituée par la loi qui soit indépendante, impartiale et compétente, et d’obtenir de cette autorité une décision, prise conformément à la loi, lui accordant réparation, y compris une indemnisation, lorsque ses droits ou libertés ont été violés, ainsi que l’application de la décision et du jugement éventuel, le tout sans retard excessif.

3. À cette même fin, chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, notamment:

a) De se plaindre de la politique et de l’action de fonctionnaires et d’organes de l’État qui auraientcommis des violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales, au moyen de pétitions ouautres moyens appropriés, auprès des autorités judiciaires, administratives ou législatives nationalescompétentes ou de toute autre autorité compétente instituée conformément au système juridique de l’État,qui doit rendre sa décision sans retard excessif;

b) D’assister aux audiences, procédures et procès publics afin de se faire une opinion sur leurconformité avec la législation nationale et les obligations et engagements internationaux applicables;

c) D’offrir et prêter une assistance juridique professionnelle qualifiée ou tout autre conseil et appuipertinents pour la défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

4. À cette même fin et conformément aux procédures et instruments internationaux applicables, chacuna le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de s’adresser sans restriction aux organesinternationaux compétents de manière générale ou spéciale pour recevoir et examiner des communicationsrelatives aux droits de l’homme, et de communiquer librement avec ces organes.

5. L’État doit mener une enquête rapide et impartiale ou veiller à ce qu’une procédure d’instruction soitengagée lorsqu’il existe des raisons de croire qu’une violation des droits de l’homme et des libertésfondamentales s’est produite dans un territoire relevant de sa juridiction.

Article 10

Nul ne doit participer à la violation des droits de l’homme et des libertés fondamentales en agissantou en s’abstenant d’agir quand les circonstances l’exigent, et nul ne peut être châtié ou inquiété pour avoir refusé de porter atteinte à ces droits et libertés.

Article 11

Chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, d’exercer son occupation ou saprofession conformément à la loi. Quiconque risque, de par sa profession ou son occupation, de porteratteinte à la dignité de la personne humaine, aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales d’autrui doit respecter ces droits et libertés et se conformer aux normes nationales ou internationales pertinentes de conduite ou d’éthique professionnelle.

Article 12

1. Chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de participer à des activités pacifiques pour lutter contre les violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

2. L’État prend toutes les mesures nécessaires pour assurer que les autorités compétentes protègent toutepersonne, individuellement ou en association avec d’autres, de toute violence, menace, représailles, discrimination de facto oude jure, pression ou autre action arbitraire dans le cadre de l’exercice légitimedes droits visés dans la présente Déclaration.

3. À cet égard, chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, d’être efficacementprotégé par la législation nationale quand il réagit par des moyens pacifiques contre des activités et actes,y compris ceux résultant d’omissions, imputables à l’État et ayant entraîné des violations des droits del’homme et des libertés fondamentales, ainsi que contre des actes de violence perpétrés par des groupes ou individus qui entravent l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Article 13

Chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de solliciter, recevoir et utiliserdes ressources dans le but exprès de promouvoir et protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales par des moyens pacifiques, conformément à l’article 3 de la présente Déclaration.

Article 14

1. Il incombe à l’État de prendre les mesures appropriées sur les plans législatif, judiciaire, administratif ou autre en vue de mieux faire prendre conscience à toutes les personnes relevant de sa juridiction de leurs droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels.

2. Ces mesures doivent comprendre, notamment:

a) La publication et la large disponibilité des textes de lois et règlements nationaux et des instruments internationaux fondamentaux relatifs aux droits de l’homme;

b) Le plein accès dans des conditions d’égalité aux documents internationaux dans le domaine desdroits de l’homme, y compris les rapports périodiques présentés par l’État aux organes créés en vertu d’instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme auxquels il est partie, ainsi que les comptes rendus analytiques de l’examen des rapports et les rapports officiels de ces organes.

3. L’État encourage et appuie, lorsqu’il convient, la création et le développement d’autres institutions nationales indépendantes pour la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans tout territoire relevant de sa juridiction, qu’il s’agisse d’un médiateur, d’une commission des droits de l’homme ou de tout autre type d’institution nationale.

Article 15

Il incombe à l’État de promouvoir et faciliter l’enseignement des droits de l’homme et des libertés fondamentales à tous les niveaux de l’enseignement et de s’assurer que tous ceux qui sont chargés de la formation des avocats, des responsables de l’application des lois, du personnel des forces armées et desagents de la fonction publique incluent dans leurs programmes de formation des éléments appropriés del’enseignement des droits de l’homme.

Article 16

Les individus, organisations non gouvernementales et institutions compétentes ont un rôle importantà jouer pour ce qui est de sensibiliser davantage le public aux questions relatives à tous les droits del’homme et à toutes les libertés fondamentales, en particulier dans le cadre d’activités d’éducation, deformation et de recherche dans ces domaines en vue de renforcer encore, notamment, la compréhension, la tolérance, la paix et les relations amicales entre les nations ainsi qu’entre tous les groupes raciaux etreligieux, en tenant compte de la diversité des sociétés et des communautés dans lesquelles ils mènentleurs activités.

Article 17

Dans l’exercice des droits et libertés visés dans la présente Déclaration, chacun, agissant individuellement ou en association avec d’autres, n’est soumis qu’aux limitations fixées conformément aux obligations internationales existantes et établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissanceet le respect des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.

Article 18

1. Chacun a des devoirs envers la communauté et au sein de celle-ci, seul cadre permettant le libre et plein épanouissement de sa personnalité.

2. Les individus, groupes, institutions et organisations non gouvernementales ont un rôle important àjouer et une responsabilité à assumer en ce qui concerne la sauvegarde de la démocratie, la promotion desdroits de l’homme et des libertés fondamentales ainsi que la promotion et le progrès de sociétés, institutions et processus démocratiques.

3. Les individus, groupes, institutions et organisations non gouvernementales ont également un rôleimportant à jouer et une responsabilité à assumer pour ce qui est de contribuer, selon qu’il convient, à lapromotion du droit de chacun à un ordre social et international grâce auquel les droits et libertés énoncésdans la Déclaration universelle des droits de l’homme et les autres instruments relatifs aux droits del’homme peuvent être réalisés dans leur intégralité.

Article 19

Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour unindividu, groupe ou organe de la société, ou pour un État, le droit de se livrer à une activité oud’accomplir un acte visant à détruire des droits et libertés visés dans la présente Déclaration.

Article 20

Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme autorisant les États àsoutenir ou encourager les activités d’individus, groupes, institutions ou organisations non gouvernementales allant à l’encontre des dispositions de la Charte des Nations Unies.

La Declaración de los defensores de los derechos humanos

La Declaración de los defensores de los derechos humanos fue adoptada por consenso de todos los Estados miembros en la Asamblea General de las Naciones Unidas de 1998, después de 13 años de negociaciones.

La necesidad de una Declaración de los Defensores de los Derechos Humanos surgió después de que la Comisión de los Derechos Humanos (ahora sustituida por el Consejo de los Derechos Humanos de las Naciones Unidas) comenzara a hacerse cada vez más oír, en la década de 1980, por amenazas, represalias y agresiones de las personas que trabajaban en la defensa de los derechos humanos.

La Declaración establece los derechos y responsabilidades de los Estados, las personas defensoras de los derechos humanos y todos los actores de la sociedad, para garantizar un entorno seguro y propicio para la promoción y protección de los derechos humanos y las libertades fundamentales.

Para consultar un gráfico fácil de entender sobre la Declaración de los Defensores de los Derechos Humanos, haga clic aquí: https://www.ohchr.org/Documents/Issues/Defenders/Declaration/summaries/spanish.pdf 

También disponible en el idioma de su elección: https://www.ohchr.org/es/special-procedures/sr-human-rights-defenders/declaration-human-rights-defenders-different-languages


Declaração sobre Pessoas Defensoras dos Direitos Humanos

A Declaração sobre Pessoas defensoras dos Direitos Humanos foi adotada por consenso por todos os Estados membros da Assembleia Geral da ONU em 1998, após 13 anos de negociações.

A necessidade de uma Declaração sobre Pessoas Defensoras dos Direitos Humanos veio depois que a Comissão dos direitos humanos (agora substituída pelo Conselho dos Direitos Humanos da ONU) começou a se tornar cada vez mais vocal na década de 1980 sobre ameaças, represálias e ataques contra indivíduos que trabalhavam para defender os direitos humanos.

A Declaração estabelece os direitos e responsabilidades dos Estados, das pessoas defensoras dos direitos humanos e de todos os atores da sociedade para garantir um ambiente seguro e propício à promoção e proteção dos direitos humanos e das liberdades fundamentais.

O texto da Declaração e um resumo dela estão disponíveis no idioma de sua escolha aqui: https://www.ohchr.org/en/special-procedures/sr-human-rights-defenders/declaration-human-rights-defenders-different-languages


La Declaración de los defensores de los derechos humanos [ES]:

Declaración sobre el derecho y el deber de los individuos, los grupos ylas instituciones de promover y proteger los derechos humanos y laslibertades fundamentales universalmente reconocidos.

Artículo 1

Toda persona tiene derecho, individual o colectivamente, a promover y procurar la protección y realización de los derechos humanos y las libertades fundamentales en los planos nacional e internacional.

Artículo 2

1. Los Estados tienen la responsabilidad primordial y el deber de proteger, promover y hacer efectivos todos los derechos humanos y las libertades fundamentales, entre otras cosas, adoptando las medidas necesarias para crear las condiciones sociales, económicas, políticas y de otra índole, así como las garantías jurídicas requeridas para que toda persona sometida a su jurisdicción, individual o colectivamente, pueda disfrutar en la práctica de todos esos derechos y libertades.

2. Los Estados adoptarán las medidas legislativas, administrativas y de otra índole que sean necesarias para asegurar que los derechos y libertades a que se hace referencia en la presente Declaración estén efectivamente garantizados.

Artículo 3

El derecho interno, en cuanto concuerda con la Carta de las Naciones Unidas y otras obligaciones internacionales del Estado en la esfera de los derechos humanos y las libertades fundamentales, es el  marco jurídico en el cual se deben materializar y ejercer los derechos humanos y las libertades fundamentales y en el cual deben llevarse a cabo todas las actividades a que se hace referencia en la presente Declaración para la promoción, protección y realización efectiva de esos derechos y libertades.

Artículo 4

Nada de lo dispuesto en la presente Declaración se interpretará en el sentido de que menoscabe o contradiga los propósitos y principios de la Carta de las Naciones Unidas ni de que limite las disposiciones de la Declaración Universal de Derechos Humanos, de los Pactos internacionales de derechos humanos o de otros instrumentos y compromisos internacionales aplicables en esta esfera, o constituya excepción a ellas.

Artículo 5

A fin de promover y proteger los derechos humanos y las libertades fundamentales, toda persona tiene derecho, individual o colectivamente, en el plano nacional e internacional:

a) A reunirse o manifestarse pacíficamente;

b) A formar organizaciones, asociaciones o grupos no gubernamentales, y a afiliarse a ellos o a  participar en ellos;

c) A comunicarse con las organizaciones no gubernamentales e intergubernamentales.

Artículo 6

Toda persona tiene derecho, individualmente y con otras:

a) A conocer, recabar, obtener, recibir y poseer información sobre todos los derechos humanos y libertades fundamentales, con inclusión del acceso a la información sobre los medios por los que se da efecto a tales derechos y libertades en los sistemas legislativo, judicial y administrativo internos;

b) Conforme a lo dispuesto en los instrumentos de derechos humanos y otros instrumentos internacionales aplicables, a publicar, impartir o difundir libremente a terceros opiniones, informaciones y conocimientos relativos a todos los derechos humanos y las libertades fundamentales;

c) A estudiar y debatir si esos derechos y libertades fundamentales se observan, tanto en la ley como en la práctica, y a formarse y mantener una opinión al respecto, así como a señalar a la atención del público esas cuestiones por conducto de esos medios y de otros medios adecuados.

Artículo 7

Toda persona tiene derecho, individual o colectivamente, a desarrollar y debatir ideas y principios nuevos relacionados con los derechos humanos, y a preconizar su aceptación. 

Artículo 8

1. Toda persona tiene derecho, individual o colectivamente, a tener la oportunidad efectiva, sobre una base no discriminatoria, de participar en el gobierno de su país y en la gestión de los asuntos públicos.

2. Ese derecho comprende, entre otras cosas, el que tiene toda persona, individual o colectivamente, a presentar a los órganos y organismos gubernamentales y organizaciones que se ocupan de los asuntos públicos, críticas y propuestas para mejorar su funcionamiento, y a llamar la atención sobre cualquier aspecto de su labor que pueda obstaculizar o impedir la promoción, protección y realización de los derechos humanos y las libertades fundamentales.

Artículo 9

1. En el ejercicio de los derechos humanos y las libertades fundamentales, incluidas la promoción y la protección de los derechos humanos a que se refiere la presente Declaración, toda persona tiene derecho, individual o colectivamente, a disponer de recursos eficaces y a ser protegida en caso de violación de esos derechos.

2. A tales efectos, toda persona cuyos derechos o libertades hayan sido presuntamente violados tiene el derecho, bien por sí misma o por conducto de un representante legalmente autorizado, a presentar una denuncia ante una autoridad judicial independiente, imparcial y competente o cualquier otra autoridad establecida por la ley y a que esa denuncia sea examinada rápidamente en audiencia pública, y a obtener de esa autoridad una decisión, de conformidad con la ley, que disponga la reparación, incluida la indemnización que corresponda, cuando se hayan violado los derechos o libertades de esa persona, así como a obtener la ejecución de la eventual decisión y sentencia, todo ello sin demora indebida.

3. A los mismos efectos, toda persona tiene derecho, individual o colectivamente, entre otras cosas, a:

a) Denunciar las políticas y acciones de los funcionarios y órganos gubernamentales en relación con violaciones de los derechos humanos y las libertades fundamentales mediante peticiones u otros medios adecuados ante las autoridades judiciales, administrativas o legislativas internas o ante cualquier otra autoridad competente prevista en el sistema jurídico del Estado, las cuales deben emitir su decisión sobre la denuncia sin demora indebida;

b) Asistir a las audiencias, los procedimientos y los juicios públicos para formarse una opinión sobre el cumplimiento de las normas nacionales y de las obligaciones y los compromisos internacionales aplicables;

c) Ofrecer y prestar asistencia letrada profesional u otro asesoramiento y asistencia pertinentes para defender los derechos humanos y las libertades fundamentales.

4. A los mismos efectos, toda persona tiene el derecho, individual o colectivamente, de conformidad con los instrumentos y procedimientos internacionales aplicables, a dirigirse sin trabas a los organismos internacionales que tengan competencia general o especial para recibir y examinar comunicaciones sobre cuestiones de derechos humanos y libertades fundamentales, y a comunicarse sin trabas con ellos.

5. El Estado realizará una investigación rápida e imparcial o adoptará las medidas necesarias para que se lleve a cabo una indagación cuando existan motivos razonables para creer que se ha producido una violación de los derechos humanos y las libertades fundamentales en cualquier territorio sometido a su jurisdicción. 

Artículo 10

Nadie participará, por acción o por el incumplimiento del deber de actuar, en la violación de los derechos humanos y las libertades fundamentales, y nadie será castigado ni perseguido por negarse a hacerlo. 

Artículo 11

Toda persona, individual o colectivamente, tiene derecho al legítimo ejercicio de su ocupación o profesión. Toda persona que, a causa de su profesión, pueda afectar a la dignidad humana, los derechos humanos y las libertades fundamentales de otras personas deberá respetar esos derechos y libertades y cumplir las normas nacionales e internacionales de conducta o ética profesional u ocupacional que sean pertinentes.

Artículo 12

1. Toda persona tiene derecho, individual o colectivamente, a participar en actividades pacíficas contra las violaciones de los derechos humanos y las libertades fundamentales.

2. El Estado garantizará la protección por las autoridades competentes de toda persona, individual o colectivamente, frente a toda violencia, amenaza, represalia, discriminación, negativa de hecho o de derecho, presión o cualquier otra acción arbitraria resultante del ejercicio legítimo de los derechos mencionados en la presente Declaración.

3. A este respecto, toda persona tiene derecho, individual o colectivamente, a una protección eficaz de las leyes nacionales al reaccionar u oponerse, por medios pacíficos, a actividades y actos, con inclusión de las omisiones, imputables a los Estados que causen violaciones de los derechos humanos y las libertades fundamentales, así como a actos de violencia perpetrados por grupos o particulares que afecten el disfrute de los derechos humanos y las libertades fundamentales.

Artículo 13

Toda persona tiene derecho, individual o colectivamente, a solicitar, recibir y utilizar recursos con el objeto expreso de promover y proteger, por medios pacíficos, los derechos humanos y las libertades fundamentales, en concordancia con el artículo 3 de la presente Declaración.

Artículo 14

1. Incumbe al Estado la responsabilidad de adoptar medidas legislativas, judiciales, administrativas o de otra índole apropiadas para promover en todas las personas sometidas a su jurisdicción la comprensión de sus derechos civiles, políticos, económicos, sociales y culturales.

2. Entre esas medidas figuran las siguientes:

a) La publicación y amplia disponibilidad de las leyes y reglamentos nacionales y de los instrumentos internacionales básicos de derechos humanos;

b) El pleno acceso en condiciones de igualdad a los documentos internacionales en la esfera de los derechos humanos, incluso los informes periódicos del Estado a los órganos establecidos por los tratados internacionales sobre derechos humanos en los que sea Parte, así como las actas resumidas de los debates y los informes oficiales de esos órganos.

3. El Estado garantizará y apoyará, cuando corresponda, la creación y el desarrollo de otras instituciones nacionales independientes destinadas a la promoción y la protección de los derechos humanos y las libertades fundamentales en todo el territorio sometido a su jurisdicción, como, por ejemplo, mediadores, comisiones de derechos humanos o cualquier otro tipo de instituciones nacionales.

Artículo 15

Incumbe al Estado la responsabilidad de promover y facilitar la enseñanza de los derechos humanos y las libertades fundamentales en todos los niveles de la educación, y de garantizar que los que tienen a su cargo la formación de abogados, funcionarios encargados del cumplimiento de la ley, personal de las fuerzas armadas y funcionarios públicos incluyan en sus programas de formación elementos apropiados de la enseñanza de los derechos humanos. 

Artículo 16

Los particulares, las organizaciones no gubernamentales y las instituciones pertinentes tienen la importante misión de contribuir a sensibilizar al público sobre las cuestiones relativas a todos los derechos humanos y las libertades fundamentales mediante actividades de enseñanza, capacitación e investigación en esas esferas con el objeto de fortalecer, entre otras cosas, la comprensión, la tolerancia, la paz y las relaciones de amistad entre las naciones y entre todos los grupos raciales y religiosos, teniendo en cuenta las diferentes mentalidades de las sociedades y comunidades en las que llevan a cabo sus actividades.

Artículo 17

En el ejercicio de los derechos y libertades enunciados en la presente Declaración, ninguna persona, individual o colectivamente, estará sujeta a más limitaciones que las que se impongan de conformidad con las obligaciones y compromisos internacionales aplicables y determine la ley, con el solo objeto de garantizar el debido reconocimiento y respeto de los derechos y libertades ajenos y responder a las justas exigencias de la moral, del orden público y del bienestar general de una sociedad democrática.

Artículo 18

1. Toda persona tiene deberes respecto de la comunidad y dentro de ella, puesto que sólo en ella puede desarrollar libre y plenamente su personalidad.

2. A los individuos, los grupos, las instituciones y las organizaciones no gubernamentales les corresponde una importante función y una responsabilidad en la protección de la democracia, la promoción de los derechos humanos y las libertades fundamentales y la contribución al fomento y progreso de las sociedades, instituciones y procesos democráticos.

3. Análogamente, les corresponde el importante papel y responsabilidad de contribuir, como sea pertinente, a la promoción del derecho de toda persona a un orden social e internacional en el que los derechos y libertades enunciados en la Declaración Universal de Derechos Humanos y otros instrumentos de derechos humanos puedan tener una aplicación plena.

Artículo 19

Nada de lo dispuesto en la presente Declaración se interpretará en el sentido de que confiera a un individuo, grupo u órgano de la sociedad o a cualquier Estado el derecho a desarrollar actividades o realizar actos que tengan por objeto suprimir los derechos y libertades enunciados en la presente Declaración.

Artículo 20

Nada de lo dispuesto en la presente Declaración se interpretará en el sentido de que permita a los Estados apoyar y promover actividades de individuos, grupos de individuos, instituciones u organizaciones no gubernamentales, que estén en contradicción con las disposiciones de la Carta de las Naciones Unidas.

Декларация о правозащитниках

Декларация о правозащитниках была принята консенсусом всеми государствами-членами Генеральной Ассамблеи ООН в 1998 году после 13 лет ее подготовки.

Потребность в данной Декларации возникла, когда в 1980-х годах Комиссия по правам человека (в настоящее время – Совет ООН по правам человека) стала все громче говорить об угрозах, репрессиях и нападениях на людей, отстаивающих права человека.

В Декларации излагаются права и обязанности государств, правозащитников/иц и всех членов общества по обеспечению безопасных и благоприятных условий для продвижения и защиты прав человека и основных свобод.

Текст Декларации и ее краткое содержание доступны на разных языках здесь: https://www.ohchr.org/en/special-procedures/sr-human-rights-defenders/declaration-human-rights-defenders-different-languages

人权维护者宣言

经过13年的谈判,联合国大会所有成员国于1998年以协商一致方式通过了《人权维护者宣言》。

人权委员会(现由联合国人权理事会取代)在1980年代开始针对从事维护人权的个人受到的威胁、报复和攻击越来越强烈的呼声,因此需要制定《人权维护者宣言》。

《人权维护者宣言》规定了各国、人权维护者和社会所有行为者在确保促进和保护人权和基本自由的安全以及创造有利环境方面的权利和责任。

《人权维护者宣言》的文本及其摘要,您可以选择语言:https://www.ohchr.org/en/special-procedures/sr-human-rights-defenders/declaration-human-rights-defenders-different-languages

الإعلان الخاص بالمدافعين عن حقوق الإنسان

تم اعتماد الإعلان الخاص بالمدافعين عن حقوق الإنسان بالإجماع من قبل جميع الدول الأعضاء في الجمعية العامة للأمم المتحدة في عام 1998، بعد مفاوضات امتدت ثلاثة عشر عاماً.

وقد تبدَّت الحاجة إلى إصدار إعلان بشأن المدافعين عن حقوق الإنسان بعد أن بدأت لجنة حقوق الإنسان في الثمانينات (التي حل محلها الآن مجلس حقوق الإنسان التابع للأمم المتحدة) تنتقد بصوت أعلى من ذي قبل وقائع التهديدات والانتقام والاعتداءات ضد الأفراد الذين كانوا يعملون من أجل الدفاع عن حقوق الإنسان.

ينصُّ الإعلان على حقوق ومسؤوليات كل من الدول والمدافعين عن حقوق الإنسان وجميع الجهات الفاعلة في المجتمع لضمان بيئة آمنة ومواتية لتعزيز حقوق الإنسان والحريات الأساسية وحمايتها.

نص الإعلان وملخصه متاحٌ هنا باللغة التي تختارها:

https://www.ohchr.org/en/special-procedures/sr-human-rights-defenders/declaration-human-rights-defenders-different-languages

اعلامیه مدافعان حقوق بشر

اعلامیه مدافعان حقوق بشر پس از ۱۳ سال مذاکره با اجماع همه کشورهای عضو مجمع عمومی سازمان ملل متحد در سال ۱۹۹۸ به تصویب رسید.

نیاز به اعلامیه مدافعان حقوق بشر پس از آن پدید آمد که کمیسیون حقوق بشر (که اکنون شورای حقوق بشر سازمان ملل متحد جایگزین آن شده است) در دهه 1980 به طور فزاینده‌ای در مورد تهدیدها، انتقام گیری‌ها و حملات علیه افرادی که برای دفاع از حقوق بشر تلاش می کردند، اطلاع رسانی کرد.

اعلامیه مدافعان حقوق بشر، حقوق و مسئولیت‌های دولت‌ها، مدافعان حقوق بشر و همه بازیگران جامعه را در تضمین محیطی امن و توانمند برای ارتقا و حمایت از حقوق بشر و آزادی‌های اساسی تعیین می‌کند.

متن بیانیه و خلاصه ای از آن به زبان‌های مختلف در اینجا موجود است:
https://www.ohchr.org/en/special-procedures/sr-human-rights-defenders/declaration-human-rights-defenders