Last month, I met a group of human rights defenders from Niger. The hearing was organised to provide a space for human rights defenders from the country to talk about their experiences promoting and protecting human rights, as well as for me to present the tools of my mandate.
Eight human rights defenders were able to participate in the meeting, joining from different parts of the country. Those participating were Mr. Ali Idrissa, Ms. Falmata Mocktar Taya, Mr. Mounkaila Halidou, Mr. Maikoul Zodi, Mr. Sani Ayouba, Ms. Samira Sabou, Mr. Issa Garba and Ms. Sarah Kadri Dado. I was extremely glad to hear from the defenders, who face a complex set of challenges, and hope to keep in touch over the course of my mandate.
The participants raised concerns about shrinking civic space in the country, highlighting undue restrictions on freedom of assembly and the potential for the Law on the Interception of Communications, passed in 2020, to be used to target human rights defenders. The 2019 Cybercrime Law was also noted as contributing to the restrictive legal framework within which defenders in the country work.
I was happy to hear from the women human rights defenders present, who shared their perspectives on the specific and multiple challenges posed for women wishing to engage in human rights advocacy.
Risks for environmental defenders were a prominent issue raised in the discussions, including intimidatory acts aimed at dissuading those organising around environmental issues from continuing with their work, and defenders made the call for greater acknowledgement of the importance of their work in the country. This is a priority area for my time as Special Rapporteur and something I intend to follow up on.
The hearing can be seen in full here: https://www.youtube.com/watch?v=K1ESPHmPbmo.
Rencontre sur la situation des défenseur.e.s des droits humains au Niger
Le mois dernier, j’ai rencontré un groupe de défenseur.e.s des droits humains du Niger. L’audience a été organisée pour offrir un espace où des défenseur.e.s du pays pourraient parler de leurs expériences en matière de promotion et de protection des droits humains, ainsi que pour me permettre de présenter les outils de mon mandat.
Huit défenseur.e.s des droits humains ont pu participer à la réunion, venant de différentes régions du pays. Les participants étaient M. Ali Idrissa, Mme. Falmata Mocktar Taya, M. Mounkaila Halidou, M. Maikoul Zodi, M. Sani Ayouba, Mme. Samira Sabou, M. Issa Garba et Mme. Sarah Kadri Dado. J’ai été extrêmement heureuse d’entendre les défenseur.e.s, qui sont confrontés à un ensemble complexe de défis, et j’espère rester en contact avec eux tout au long de mon mandat.
Les participant.e.s ont fait part de leurs préoccupations concernant le rétrécissement de l’espace civique dans le pays, soulignant des restrictions indues à la liberté de réunion et la possibilité que la loi sur l’interception des communications, adoptée en 2020, soit utilisée pour cibler les défenseur.e.s des droits humains. La loi sur la cybercriminalité de 2019 a également été notée comme contribuant au cadre juridique restrictif dans lequel les défenseur.e.s du pays travaillent.
J’ai été heureuse d’entendre les femmes défenseuses des droits humains présentes, qui ont partagé leurs points de vue sur les défis spécifiques et multiples posés aux femmes qui souhaitent s’engager dans l’activisme des droits humains.
Les risques pour les défenseur.e.s de l’environnement ont été une question importante soulevée dans les discussions, y compris les actes d’intimidation visant à dissuader ceux qui s’organisent autour des questions environnementales de poursuivre leur travail. Les défenseur.e.s ont lancé un appel pour une plus grande reconnaissance de l’importance de leur travail dans le pays. Il s’agit d’un domaine prioritaire pour mon mandat de Rapporteuse spécial et j’ai l’intention d’en assurer le suivi.
Voici le rencontre dans son intégralité : https://www.youtube.com/watch?v=K1ESPHmPbmo.